• Chapitre 2 - Putain Mettaton c'est quand-même le meilleur

    Salut j'avais pas d'idée pour le titre alors voilà, c'est juste l'état d'esprit d'Eden dans absolument tout le chapitre.

    .   .   .

    Le lendemain, comme je l'avais prévu, Potter faisait la une de tous les journaux. Et le jour d'après. Et encore, et encore, et encore. Tout le monde parlait de lui (sans se donner la peine de l'interviewer ou quoi que ce soit du genre, parce que sinon c'est pas drôle), si bien qu'au bout d'une semaine, j'en avais déjà marre. Et rien qu'en regardant la table des Serpentard, je n'étais pas la seule. Malfoy était déchaîné, critiquant Potter et se foutant de sa gueule chaque fois qu'il le croisait dans les couloirs. Pansy Parkinson et Daphné Greengrass faisaient remarque perfide sur remarque perfide, Crabbe et Goyle volaient les lunettes de Potter en le croisant dans les couloirs, etc. Il y avait bien aussi Coralie Yokkas, une fille en quatrième année qui, avec Sans et Papyrus, était probablement la seule personne avec qui j'entretenais d'excellents rapports à Poudlard, et qui était devenue assez partisane de ma petite théorie comme quoi Potter faisait l'étonné mais qu'en fait au final, il était bien content d'être sous les feux des projecteurs une énième fois. Et le reste du temps, je me foutais de la gueule de Potter avec Sans.

    Et les Serpentard n'étaient certainement pas les seuls à en avoir plein le cul de Potter. Les Poufsouffle s'étaient sentis particulièrement irrités par la sélection de HP, parce qu'ils considéraient qu'il empiétait complètement sur Cedric, ce qui n'était pas tout à fait faux. Et les Serdaigle, en personnes avisés qu'ils étaient, trouvaient que Potter n'arrêtait pas de se faire remarquer, et qu'à force, ça commençait à casser les burnes de tout le monde. ...Je sais pas s'ils le disaient exactement comme ça, mais en gros, c'est l'idée. Au final, seuls les Gryffondor continuaient de soutenir leur pauvre rat à lunettes. Et encore, certains ne suivaient pas le mouvement. Ronald Weasmoche -vous devrez me passer sur le corps pour que je l'appelle autrement-, l'ami sans-âme de Harry Potter, avait décidé que son ami était vraiment trop con et très chiant de se mettre tout le temps en avant, et refusait désormais de lui parler. Très bon choix, connard !

    Au bout d'une semaine, les choses empirèrent pour ce pauvre petit Potter. En effet, un matin, Malfoy était arrivé dans la salle commune de Serpentard avec de nombreux badges en l'apparence inoffensifs, avec un sympathique message "Vive Cedric Diggory - Le VRAI champion de Poudlard". Jusque-là, ça va, aucun intérêt, c'est basique et c'est un peu vrai, en plus. Beaucoup trop gentil de la part de Draco. Mais évidemment, ce n'était pas tout. Malfoy appuya sur le badge, dont les couleurs rouges et dorées virèrent à une belle teinte de vert luisant dans le noir. Le message changea également, affichant maintenant "À bas Potter". Alors bon. J'étais conne, mais je ne voulais pas non plus m'abaisser à porter un truc que nous avait ramené Draco, alors je refusai évidemment le badge, de même que Sans et Coralie. Cette dernière se préoccupait plutôt de Fleur Delacour, la championne de Beauxbâtons, pour la simple et bonne raison que sa sœur adoptive étudiait à Beauxbâtons et qu'elle lui avait longuement parlé de cette fille comme si c'était la dernière des putes niaises et débiles dignes des Blondezillas de Bratz, HSM et Totally Spies. (Qu'en était-il vraiment de Fleur ? C'était la dernière des putes niaises et débiles dignes des Blondezillas de Bratz, HSM et Totally Spies. Merci, au revoir.) Mais il n'empêche, lorsque Potter arriva en cours de Potions ce matin-là (cours en commun avec les Serpentard, évidemment) et que Draco lui montra les badges, je me mis à pouffer de rire.

    Bref. La situation, comme les vidéos prank sur Youtube, tourna mal. (JE MONTRE DES BADGES INSULTANTS À HARRY POTTER SA TOURNE MAL -18 SANG) Potter lança un sort sur Malfoy et vice-versa, mais les deux sorts ratèrent leur cible. Résultat ? Oh, pas grand-chose. Goyle se retrouva avec le visage infesté de pustules (ça ne changeait pas beaucoup de sa tronche habituelle, de toute façon), et Hermione Granger se retrouva avec des incisives de vingt centimètres de long. Pareil, ça ne changeait pas grand-chose. Le professeur Rogue arriva sur le coup, punit Potter mais pas Draco, retira des points à Gryffondor mais pas à Serpentard, accompagna Goyle à l'infirmerie mais lança tout comme moi qu'il ne voyait aucune différence pour le cas Granger. Mince. La plupart du temps, je haïssais ce prof aux morales douteuses, mais pour des coups comme ça, je l'adulais quand-même un peu. 

    Suite à cela, Rogue revint et le cours commença, lorsque soudain, un gamin blond, visiblement un première année à Gryffondor, fit irruption dans la salle.

    - Yo ! lança le gosse. Euh, genre... O-on m'a demandé d'aller chercher Harry Potter, parce qu'il a une interview ou quelque chose comme ça... Ça risque de durer longtemps, par contre, donc, euh...

    - Allez-y donc, Pottah ! cracha Rogue d'un ton dédaigneux.

    Harry se leva, rassembla ses affaires et sortit de la salle. Je le regardai partir avec un petit fond de jalousie. Une interview qui risquait de durer longtemps ? Putain, j'étais censée n'en avoir rien à foutre du Tournoi, mais j'avoue que j'aurais été prête à tout pour échapper à une heure et demie de Potions avec Severus Rogue. Et ce sentiment s'accentua encore plus en moi lorsque Sans se rapprocha de moi pour me dire discrètement qu'il avait entendu dire qu'il y aurait quelques ~invités~ liés au Tournoi pendant cette petite interview.

    - Du coup, chuchota-t-il, 'devrait y avoir Rita Skeeter, la meuf de la Gazette du Sorcier... Et aussi le présentateur du Tournoi. Et devine un peu qui c'est, le présentateur ?

    - J'sais pas, baillai-je. Ludo Verpey, j'imagine ?

    - Nope, bien mieux que ça. ...Mettaton.

    - PUTAIN DE BORDEL DE MERDE MAIS C'EST PAS VRAI !

    - Miss Asher, grogna Rogue, je sais pertinemment que mes leçons doivent paraître d'une difficulté extrême à l'élève médiocre que vous êtes, mais je vous demanderai s'il vous plaît de cesser de pousser des hurlements de canard qu'on égorge dans mon cours ! ...Je disais donc, nous allons aujourd'hui préparer une potion de--

    - Merde, t'es sérieux, Sans ? soufflai-je à voix basse. Mettaton ? Mettaton ? Il va venir ici ? Putain, pourquoi tu me l'as pas dit plus tôt, j'aurai pu sécher le cours et le choper à la fin pour lui demander un autographe ! Tu sais que j'te hais, toi ?

    - Désolé, lança Sans avec un petit rire, je savais pas que t'étais fan à ce point.

    Je soupirai, puis soudain, une idée traversa mon esprit. Il y a quelques temps, pendant un cours d'Histoire de la Magie particulièrement soporifique, j'avais ouvert des livres de potions au hasard, et j'avais trouvé une potion qui permettait de fabriquer des boules de fumée plutôt efficaces. Et j'en avais justement fait une ou deux, pour des situations comme ça. En fait, mes notes avaient beau être entre le médiocre et le pas si mal que ça, je n'étais pas une sorcière si désespérante que ça, même en potions. Après, j'y pouvais rien si les cours étaient chiants et que les profs ne savaient pas rendre leurs matières vivantes. Non parce qu'avec de meilleurs profs, même l'Histoire de la Magie aurait pu paraître un peu plus intéressante que ça. Enfin bref. Je sortis une de mes bombes de fumée de mon sac, et dès que Rogue eut le dos tourné, je les jetai à terre. Une épaisse fumée magique envahit alors la pièce. Certains élèves se mirent à crier, et dans tout ce tumulte, je me levai, attrapai la main de Sans et me mis à courir avec lui à travers les couloirs. Le temps que la fumée se dissipe, nous serions partis depuis longtemps, et Rogue ne pourrait pas nous retrouver. Certes, on risquait une retenue, voire pire, mais merde, ça valait le coup !

    - Est-ce que tu sais au moins où c'est ? lança Sans. Putain, j'ai un point d'côté ! On peut s'arrêter, genre, dix minutes ?

    - Déconne pas, mec ! m'exclamai-je. Si t'as la flemme de me suivre, arrête-toi là et attends que Rusard vienne t'attraper, moi je suis Potter et le gamin !

    - Mais comment tu penses entrer dans la salle ? On va tout de suite se faire remarquer !

    - Sans, on parle de Mettaton ! Il vaut bien toutes les retenues de la Terre ! Et puis bon, il aime faire des entrées remarquées, donc personne nous regardera ! T'inquiète, et au pire, on improvisera !

    - T'as pété un câble... Pas que ça me plaît pas, mais...

    - Ta gueule, on y est presque !

    Nous arrivâmes alors devant la salle où l'interview devait avoir lieu. J'entrouvris à peine la porte pour voir qui était là pour l'instant. Aux dernières nouvelles, il n'y avait que les champions et les directeurs des trois écoles. Fleur Delacour, la pétasse, était en train de faire de grands sourires à Cedric, et celui-ci ne savait pas trop où se mettre face à cette pouffe qui prenait des poses que même Irina Jelavic aurait trouvé trop aguicheuses. Pendant ce temps, Potter essayait de se faire tout petit, tout comme Viktor Krum. Bizarre, je l'aurais cru plus habitué aux flash des appareils photos, puisque le mec était quand-même une star de Quidditch... Enfin, c'est pas ceux qu'on croit. Par contre, sans surprise, Fleur prenait des poses de postbad. Putain mais que quelqu'un tue cette fille, je vous en prie...

    Au même moment, toutes les lumières de la pièce s'éteignirent et tout devint noir. Je souris. C'était le moment où jamais pour entrer dans la pièce. J'ouvris grand la porte et fis signe à Sans de me suivre, tandis que Dumbledore et les autres essayaient en vain de comprendre d'où pouvait provenir cette panne de courant alors qu'il n'y avait pas d'électricité à Poudlard. Pendant ce temps, Sans et moi nous étions installés au meilleur endroit possible pour ne rien rater des événements à venir. Soudain, en plein de le brouhaha causé par les cris d'inquiétude de Fleur et les hurlements très virils de Harry -évidemment que je déconne, ce gosse a une voix de fille quand il crie !-, une voix aux accents robotiques résonna dans toute la salle.

    - OOOOOOOOOH, YEEEEEESSSSSS !

    Je dus retenir un cri de fangirl lorsque des lumières de projecteur s'allumèrent peu à peu, laissant apparaître la silhouette parfaite de Mettaton. J'étais fan de lui depuis ses débuts, et voilà que tout à coup, je le voyais pour de vrai, et pas juste depuis un écran de télévision. C'était presque trop beau pour être vrai. Au bout d'un petit moment, les lumières se rallumèrent, laissant Mettaton apparaître dans toute sa splendeur. En le voyant pour la première fois, je ne pus m'empêcher de me dire que les écrans de télé ne rendaient pas le quart de sa beauté. En tous cas, il me paraissait encore plus canon en vrai, et pourtant, vous pouvez être sûrs d'une chose, c'est que Mettaton était le responsable de mes premiers rêves humides. Mais là, il repoussait toutes les limites. Fallait lui coller une amende, lui faire comprendre qu'on n'a pas le droit d'être aussi canon, que toutes les filles normalement constituées s'arracheraient les vêtements sur place pour lui. Enfin moi encore, ça va, je suis d'un naturel calme et discret qui, à part pour emmerder Potter, préfère ne jamais se faire remarquer, alors bon.

    Mais n'empêche, Mettaton...

    Il descendit de l'estrade où il avait fait sa petite apparition et s'excusa auprès de Dumbledore pour cette entrée, d'un tout qui était plus fier que désolé, pour être honnête. IL ASSURE ! De toute façon, Dumbledore ne semblait pas très dérangé par l'arrivée pour le moins remarquable de Mettaton, puisque c'est lui-même qui avait suggéré de l'inviter. On a quand-même un chouette dirlo, pour quelqu'un qui ne pense qu'au cul de Potter. De son côté, Madame Maxime disait dans un anglais très approximatif que la tenue de notre sublime présentateur n'était pas convenable, et Karkaroff grognait dans sa barbe que c'était complètement ridicule d'inviter une "célébrité" pour adolescentes sous coke avec une coupe Emo pour le tournoi. ET MOI DOIGT, TU LE VOIS, CONNARD ?

    De son côté, Fleur avait complètement changé d'expression. Avant l'arrivée de Mettaton, elle était uniquement concentrée sur Diggory et faisait de son mieux pour essayer de le charmer. Mais apparemment, elle avait changé son fusil d'épaule, et agitait à présent ses longs cheveux blonds en regardant Mettaton avec un regard séduisant. Mais il ne la regardait même pas, donc c'était complètement foiré. IL ASSURE !

    D'un coup, je n'en n'eus plus rien à foutre que Dumby remarque notre présence, à moi et à Sans. Je me levai d'un bond et sortis deux ou trois photos, biographies et autres goodies liées à mon idole de toujours, et me précipitai vers Mettaton à la manière d'une fille de shôjo complètement débile. Ce qu'entre nous, j'allais finir par devenir si je restais trop longtemps face à lui. Chaque fois que je regardais Death Note, je me moquais systématiquement de Sayu, éclatant de rire et ne pouvant m'empêcher de crier des gros "Mais qu'est-ce qu'elle est con !" lorsqu'elle hurlait devant la télé dès qu'une émission avec Hideki Ryûga passait, mais au final, j'étais exactement pareille avec Mettaton. "HIIIIIIII, METTATON, T'ES LE PLUS BEAU DU MOOOOONDE ! POURQUOI Y'A PAS DE GARÇONS COMME TOI DANS MA CLAAAAAAASSE ?" Tellement moi que c'en devient ridicule. Bref, j'arrivai devant Mettaton avec une expression digne de Papyrus et lui demandai en bégayant si je pouvais avoir un autographe. Chaque mot que je prononçais me paraissait complètement con, mais il avait l'air d'être habitué à ce genre de petites fangirls insignifiantes. Il afficha même un grand sourire sincère en signant mes posters et autres. IL ASSURE. PUTAIN DE MERDE, IL ASSURE.

    Oui, je suis bien la fille qui trouvait que Malfoy léchait le cul de Krum une semaine auparavant. Bref, pendant ce temps, Sans avait également demandé un petit autographe pour son frère, pendant que notre Blondezilla de Fleur fulminait dans son coin. C'est vrai que voir qu'il s'occupait plus de ses fans que d'une pute random, c'était très surprenant, hein ! Que quelqu'un lui fasse débarrasser le plancher, à celle-là...

    - Au fait, Miss Asher, Mr Skelton, puis-je savoir ce que vous venez faire ici ? commença Dumbledore.

    - On a décidé de sécher pour voir Mettaton, répondit Sans du tac au tac. Je peux savoir pourquoi vous mangez encore des sorbets au citron alors qu'à votre âge, vous êtes censé être au régime ?

    - ...Je passe pour cette fois.

    Je souris à Sans. C'était réglo de sa part de ne pas rejeter toute la faute sur moi, franchement. Au même moment, la porte s'ouvrit sur une femme blonde aux boucles blondes savamment coiffées. Rita Skeeter, évidemment. Cette femme était reporter à La Gazette du Sorcier, et se ventait d'avoir déjà défoncé les réputations surfaites de certains sorciers... Franchement, en général, je ne prêtais aucune attention à sa rubrique, pour moi c'était juste de la presse à scandale sans intérêt, mais si elle faisait un article sur Potter, il fallait absolument que je sois la première à le lire. Je savais bien que cette meuf était une vipère. Peu importe ce qu'elle écrirait sur Potter, ce serait méchant, d'une façon ou d'une autre. Et quoi de plus agréable pour l'imbécile que j'étais que de lire l'avis d'une personne qui est d'accord avec soi ? Bon, en fait, les choses n'étaient pas si simples, mais en gros, c'était un peu l'idée que je me faisais de Skeeter.

    - Quel quatuor charismatique ! s'exclama Skeeter tandis que son acolyte photographe prenait une première photo des quatre champions.

    Oui, c'est vrai que pour être un bon champion pour le Tournoi, il faut être un homme "sharismatique", j'avais oublié. Bref. Rita se présenta en serrant la main de tout le monde, tout en se plongeant dans un égotrip monstrueux. Puis, après avoir fait un petit tour des quatre champions, elle attira Harry avec elle dans un placard à balai. Putain en fait, en sachant que Harry Potter avait été élevé pendant dix ans dans un placard à balais sous l'escalier, on pouvait se dire que Rita Skeeter était la reine de l'humour noir. En tous cas, le truc me fit bien éclater de rire. ...Moi, méchante avec cette pauvre petite chose à lunettes ? Absolument pas.

    Bref, quelques minutes plus tard, Rita revint avec Potter -elle ne jugea pas bon d'interviewer Krum, Blondezilla et Cedric, apparemment-. Puis Mr Ollivander, un fabriquant de baguette, vint pour vérifier si les baguettes des participants étaient en bon état de marche. Évidemment, Sans et moi soufflâmes un bon nombre de blagues vues et revues sur les bites, et je me mis à pouffer de rire en voyant que non content d'être le plus beau, Cedric était celui qui avait la plus grosse. Puis Rita revint en force et le photographe qui l'accompagnait prit quelques photos des champions, de leurs profs et de notre cher Mettaton, pour La Gazette. Photos sur lesquelles Rita poussait systématiquement Potter en avant comme s'il était le seul champion de cette merde. Bah bien sûr, le favoritisme envers la célébrité locale, c'est une si bonne chose ! Je poussai un long grognement sonore, et dès que Mettaton en eut fini avec les photos (parce que Rita voulait que le photographe prenne davantage de photos de Potter, of course !), je m'assis entre lui et Sans d'un air entre la gêne et l'adoration.

    Si quelqu'un veut bien me tuer, ce serait gentil, merci.

    Le lendemain matin, j'étais assise à la table des Serpentard avec Sans, Coralie et Léa -la sœur adoptive de Coralie- lorsque Ghost, mon hibou albinos, vint me livrer mon exemplaire de La Gazette. Fallait bien que quelqu'un s'y abonne pour se tenir un peu au courant du monde extérieur, parce qu'en dehors de ça, à Poudlard, nous étions presque coupés du reste du monde. Je vous jure que chaque année, je devais faire un stock de mangas et de romans parce que dans la bibliothèque, nous n'avions que des livres d'études, et c'était vite fait chiant. Enfin c'est pas ça le sujet. J'attrapai alors le journal et l'ouvris sur l'article de Rita Skeeter.

    - Je pense que ma force me vient de mes parents. Oui, parfois, la nuit, il m'arrive encore de pleurer en pensant à eux... Je sais que je ne risque rien au cours de ce tournoi, car ils veillent sur moi... lut Coralie. Bordel, qu'est-ce qu'il peut être niais.

    - Attends, attends, c'est pas le mieux ! s'exclama Léa. Y'a un gamin qui a témoigné pour Rita comme quoi il a "enfin trouvé l'amouuuuur". Putain !

    - All you need is looooooove, chantai-je d'un ton absent. Allez, c'est qui, son crush ?

    - Ta très chère amie Hermione jesucelesprofs Granger. Matte un peu ça. "On voit rarement Harry sans Hermione Granger, une jeune fille d'une beauté éblouissante, d'origine moldue, qui, tout comme Harry, est une des meilleures élèves de l'école." ...Bon encore, OK, Granger est forte, mais Potter ? Depuis quand c'est un des meilleurs élèves ?

    - Bah, il a du fonder une école en parallèle avec Poudlard, où les seuls élèves sont Granger, Weasley, Londubat et quelques autres cons du genre, répondit Sans. Là, c'est clair que c'est un des meilleurs. ...Puis merde, Granger, d'une beauté éblouissante ? Les mecs, c'est pas Emma Watson, vous savez ! Et encore, c'est pas vraiment mon genre de meuf. M'enfin.

    - En tous cas, va vraiment falloir que je trouve les mouchoirs de Weasmoche pour les donner à Potter, au cas où il aurait des petites crises de larmes en pensant à ses parents ! dis-je avec un sourire digne de Malfoy. Je sens que je vais m'éclater, contre ce petit con ! ...Est-ce que je suis une pute, à m'acharner contre lui comme ça ?

    - Mais non, t'inquiète, y'a bien bien que toi, m'assura Coralie.

    Je souris et regardai de nouveau l'article, plus en détail. Viktor et Fleur avaient eu droit à une ligne chacun (et leurs noms n'étaient même pas correctement écrits), et Cedric n'était même pas mentionné. Une fois de plus, le favoritisme. Je regardai ensuite la photo, où malgré tous les efforts que Rita avait faits pour que Potter soit bien mis au premier plan et qu'on ne voit que lui, ce dernier paraissait toujours aussi effacé et banal que d'habitude. Encore heureux qu'on voyait bien la cicatrice qu'il avait eue en faisant face au Seigneur du Bouh Vilain, sinon on le reconnaîtrait même pas...

    Putain mais Mettaton c'est quand-même le meilleur au milieu de tout ça, songeai-je en reposant le journal sur la table.


  • Commentaires

    1
    Lundi 5 Février 2018 à 17:12

    C'ÉTAIT BIEN PUTAIN.

    Merci pour les références~

    Le Seigneur Bouh Vilain.. Je t'aime.

      • Lundi 5 Février 2018 à 17:14

        MERCI !

        De rien, senpai ~

        Je peux pas m'empêcher de me foutre de la gueule du nom de Voldy, putain. Moi aussi je t'aime, senpai.

      • Lundi 5 Février 2018 à 17:21

        De rien ^^

        C'est sûr que c'est con comme nom. Merci.

      • Lundi 5 Février 2018 à 17:26

        Ouais. Ça fait trop film Disney de merde. Enfin d'un autre côté...

        Ça passe bien. //PAN// De rien~

      • Lundi 5 Février 2018 à 17:48

        Putain, elle est géniale :')

      • Lundi 5 Février 2018 à 17:52

        mairsi j ai passé du tan

        en fait ça m'a pris 5 minutes mais chuuuut

      • Lundi 5 Février 2018 à 18:05

        oh :o

      • Lundi 5 Février 2018 à 18:07

        Pourquoi je fais de la merde ?

      • Lundi 5 Février 2018 à 18:17

        Tu n'en fais pas.

      • Lundi 5 Février 2018 à 18:23

        C'est gentil, merci.

      • Lundi 5 Février 2018 à 18:25

        De rien.

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